Association de la construction du Québec

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Élections 2018

Les partis se prononcent sur les enjeux de l’industrie

L’ACQ a sollicité les différents partis politiques représentés à l’Assemblée nationale afin qu’ils répondent à une série de questions touchant quatre grands enjeux qui préoccupent les entrepreneurs en construction, soit :

Nous vous présentons ici les réponses obtenues par les différents partis.

Investissements dans les infrastructures et l’innovation

Au cours des dernières années, le parc immobilier québécois a été négligé de telle sorte qu’aujourd’hui, le déficit d’entretien est estimé à 20,8 milliards de dollars, dont 3,9 milliards uniquement pour le déficit d’entretien des écoles primaires, secondaires et des écoles de formation aux adultes.

Par ailleurs, puisque l’innovation est intimement liée à la productivité, et puisque les investissements publics seront importants au cours des prochaines années, il est clair que les entreprises en construction du Québec devront modifier leurs pratiques afin de se rendre plus compétitives.

Quels sont les investissements majeurs que les partis comptent faire au courant du prochain mandat et comment souhaitent-ils favoriser l’émergence et l’utilisation de nouvelles technologies dans le domaine de la construction afin d’y augmenter la productivité ?

  • 1. Quels sont les projets d’envergure que votre parti compte mettre en branle au cours du prochain mandat ?

    Depuis le début de la campagne électorale, la CAQ a procédé à des annonces qui auront assurément un impact sur le secteur de la construction. Notre formation politique veut construire une trentaine de maisons des aînés pour loger 2600 personnes, qui attendent actuellement une place en CHSLD. Un investissement de 1 G$ sera consacré à la construction des maisons des aînés dans premier mandat de la CAQ.

    Un gouvernement de la CAQ prévoit intensifier la création de nouvelles places après 2022 pour répondre aux besoins croissants et convertir les places existantes.

    La mise en place de la prématernelle 4 ans sera aussi porteuse pour le secteur de la construction, car des classes devront être construites. Un investissement de 153 M$ sera réalisé à cet effet par le biais du Plan québécois des infrastructures.

    2. Comment votre parti compte-t-il résorber le déficit d’entretien de son parc immobilier ?

    Un gouvernement de la CAQ va prendre soin des actifs de l’État. Après 15 ans de négligence libérale, le temps est venu de s’attaquer au déficit d’entretien du parc immobilier.

    3. Votre parti compte-t-il résorber le déficit d’entretien des infrastructures scolaires ? Si oui, dans quelle mesure ?

    Dans le secteur de l’éducation, les libéraux laissent derrière eux une école sur deux en mauvais ou très mauvais état. Ils n’ont rien fait pendant 15 ans. C’est un énorme problème. Un gouvernement de la CAQ va s’y attaquer.

    Nous allons profiter de ce vaste chantier de rénovation, d’agrandissement et de construction d’écoles pour construire les classes dont on a besoin. Chaque projet de rénovation, agrandissement, construction devra dorénavant prévoir l’ajout de classes pour la prématernelle 4 ans.

    4. Comment votre parti compte-t-il favoriser l’émergence et l’utilisation des nouvelles technologies et des nouvelles pratiques dans le domaine de la construction ?

    Dans le cadre de sa stratégie économique, un gouvernement de la CAQ reverra la politique de soutien aux entreprises afin de stimuler l’investissement, l’innovation et la création d’emplois bien payés.

  • 1. Quels sont les projets d’envergure que votre parti compte mettre en branle au cours du prochain mandat?

    Les infrastructures sont l’une des premières forces économiques d’une société et de puissants outils de développement du territoire. Il s’agit d’un domaine de l’action publique déterminant pour la prospérité et la qualité de vie des citoyennes et des citoyens.

    Pour la période 2018-2028 c’est plus de 100 milliards de dollars, sur une période de dix ans, qui seront investis dans nos hôpitaux, écoles, palais de justice, nos musées, nos routes et dans des projets structurants de transport collectif partout au Québec. Le Plan québécois des infrastructures 2018-2028 est l’effort le plus ambitieux jamais déployé par un gouvernement. Il servira à soutenir l’économie, améliorer la qualité des services et créer, à long terme, les conditions propices à l’innovation, à la productivité et à la compétitivité du Québec.

    Il s’agit d’une hausse de plus de 10 % par rapport au Plan québécois des infrastructures 2017-2027; la plus importante hausse de ce plan depuis sa création en 2007. Dès cette année, c’est plus de 10 milliards de dollars qui seront alloués pour améliorer notre parc d’infrastructures et développer de nouveaux projets.

    Un investissement record dont 65 % sera destiné au maintien de nos actifs.

    Notre gouvernement a mis de l’avant plusieurs projets majeurs : le Réseau express métropolitain, le prolongement de la ligne bleue, les infrastructures portuaires essentielles au déploiement de la stratégie maritime, le prolongement de la 138 sur la Côte-Nord, la phase III de la promenade Samuel-De-Champlain, la réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie, le Réseau de transport structurant à Québec, etc.

    2. Comment votre parti compte-t-il résorber le déficit d’entretien de son parc immobilier?

    Le gouvernement a respecté son engagement d’atteindre l’équilibre budgétaire et peut maintenant dégager une marge de manœuvre notamment pour investir dans les infrastructures.

    Cette gestion responsable doit trouver son prolongement dans les investissements consentis en infrastructures.

    Alors que les écoles, les hôpitaux et les infrastructures routières prennent de l’âge, il est plus que jamais nécessaire d’investir des sommes importantes afin de maintenir la qualité du parc d’infrastructures publiques actuel sans pour autant négliger les besoins en matière de développement.

    Les investissements des prochaines années seront consacrés en priorité au remplacement et au maintien des infrastructures actuelles :

    • 29,7 G$ pour le maintien d’actifs;
    • 15,4 G$ pour la résorption du déficit de maintien d’actifs;
    • 13,4 G$ pour le remplacement d’infrastructures existantes.

    3. Votre parti compte-t-il résorber le déficit d’entretien des infrastructures scolaires? Si oui, dans quelle mesure?

    Au niveau de l’éducation et de l’enseignement supérieur, 2,2 G$ sont alloués pour les établissements scolaires et postsecondaires, dont :

    • 1 100 M$ en Éducation (écoles primaires et secondaires), afin notamment de poursuivre l’effort de remise en état du parc et son développement entrepris au cours des dernières années;
    • Plus de 420 M$ en Enseignement supérieur et Recherche, principalement pour la réfection des infrastructures et l’ajout d’espaces.

    4. Comment votre parti compte-t-il favoriser l’émergence et l’utilisation des nouvelles technologies et des nouvelles pratiques dans le domaine de la construction?

    En vue d’appuyer le développement d’une culture collaborative, la convergence de savoir-faire, l’innovation, la productivité et la compétitivité au sein de l’ensemble de l’écosystème de la construction, le gouvernement du Québec a lancé le 6 août dernier la démarche qui mènera à la création d’une grappe dans le secteur de la construction. Initiative que votre association a accueillie positivement.

    Le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI) et le Conseil du patronat du Québec (CPQ) travailleront à mettre en œuvre cette démarche, qui comporte notamment les éléments suivants :

    • la réalisation d’une étude qui présentera, entre autres, des modèles d’affaires ainsi que des structures et des stratégies économiques utilisés au Québec et à l’international en ce qui a trait aux grappes industrielles;
    • l’organisation de chantiers de réflexion qui rassembleront l’ensemble des parties prenantes de l’industrie afin de définir des enjeux communs et propres à cet écosystème. Ces chantiers se tiendront respectivement à Québec et à Montréal le 30 octobre et le 1er novembre, ainsi que les 4 et 5 décembre prochains.

    Les nouvelles technologies numériques et l’évolution des façons de faire dans le secteur de la construction entraînent d’importants défis pour cette industrie au Québec. Les grappes industrielles permettent la mise en commun des connaissances et des atouts des différents acteurs d’une même industrie afin de créer de véritables catalyseurs d’innovation. Nous sommes convaincus que cette démarche saura mobiliser l’ensemble des parties prenantes du secteur de la construction pour créer une grappe qui répondra aux défis auxquels fait face cette industrie.

  • 1. Quels sont les projets d’envergure que votre parti compte mettre en branle au cours du prochain mandat ?
    2. Comment votre parti compte-t-il résorber le déficit d’entretien de son parc immobilier ?
    3. Votre parti compte-t-il résorber le déficit d’entretien des infrastructures scolaires ? Si oui, dans quelle mesure ?
    4. Comment votre parti compte-t-il favoriser l’émergence et l’utilisation des nouvelles technologies et des nouvelles pratiques dans le domaine de la construction ?

    Les 15 années libérales ont laissé plusieurs de nos infrastructures en piteux état. C’est pourquoi un gouvernement du Parti Québécois prévoit lancer au moins deux vastes chantiers de rénovation à travers le Québec.

    Le premier : un chantier de rénovation et de mise à niveau de nos écoles. Nous l’avons vu, celles-ci accumulent des déficits d’entretien qui se chiffrent en milliards. Il est inadmissible que le Québec ne puisse offrir des conditions d’apprentissage adéquates et un environnement sain aux élèves. Il en va de l’avenir du Québec ainsi que de la santé de nos enfants.

    Le deuxième : une accélération de la rénovation des CHSLD. Trop souvent, nous apprenons que les aînés en CHSLD vivent dans des conditions indécentes. C’est inadmissible. Ils ont fait du Québec ce qu’il est aujourd’hui. Nous devons, comme société, s’assurer qu’ils vivent dans la dignité lorsqu’ils doivent, pour des raisons de santé, quitter leur domicile. Dès la première année de notre mandat, nous voulons climatiser l’ensemble des CHSLD qui ne le sont pas, pour que les aînés n’aient plus à souffrir de la chaleur, dans un contexte où la crise climatique accentuera les épisodes de canicule.

    En ce qui concerne l’émergence et l’utilisation des nouvelles technologies, nous sommes ouverts à regarder avec votre association toute solution, y compris des incitatifs fiscaux, qui permettrait d’améliorer l’efficacité et la productivité des chantiers.

  • 1. Quels sont les projets d’envergure que votre parti compte mettre en branle au cours du prochain mandat ?

    Un gouvernement solidaire procédera à un grand chantier de construction de transports collectifs dans toutes les villes du Québec. Pendant le premier mandat, c’est près de 8 G$ de plus que ce que prévoit le gouvernement actuel. En 2030, ce montant frôlera les 21 G$. En 2030, la façon la plus facile de se déplacer dans toutes les capitales régionales du Québec, ce sera le transport collectif.

    Au niveau de la construction routière, Québec solidaire investira uniquement dans les nouveaux projets visant à améliorer la sécurité routière ou permettant de désenclaver des régions isolées.

    Aussi, Québec solidaire réalisera la construction de 50 000 logements sociaux (publics, coopératifs ou communautaires), universellement accessibles, visant à répondre aux besoins de toutes les catégories de la population.

    2. Comment votre parti compte-t-il résorber le déficit d’entretien de son parc immobilier ?

    Un gouvernement solidaire dotera les organismes publics des moyens d’entretenir leurs immeubles et infrastructures par l’attribution d’un financement adéquat.

    3. Votre parti compte-t-il résorber le déficit d’entretien des infrastructures scolaires ? Si oui, dans quelle mesure ?

    Selon le Plan québécois des infrastructures présenté en mars 2018, 55 % des écoles primaires et 47% des écoles secondaires sont vétustes. Québec solidaire investira 1,6 milliards $ de plus que le budget prévu dans un plan national d’infrastructures pour la rénovation et l’entretien des établissements scolaires afin de mettre fin à cette dégradation.

    4. Comment votre parti compte-t-il favoriser l’émergence et l’utilisation des nouvelles technologies et des nouvelles pratiques dans le domaine de la construction ?

    Un gouvernement solidaire préparera dès son premier mandat une réforme du Code de construction afin de favoriser le recours à des matériaux ayant moins d’impact (par ex. : bois), à des produits de construction réduisant la facture énergétique (par ex. : fenêtres à triple vitrage) et à des normes plus strictes (par ex. : le programme Novoclimat). Pour les édifices publics, les exigences devront s’inspirer des normes éco-énergétiques les plus élevées en vigueur (LEED, HQE, BREEAM, MINERGIE, etc.).

    Québec solidaire établira un programme d’efficacité et d’auto-suffisance énergétique (solaire, géothermie et autres), incluant la rénovation des bâtiments existants et des normes plus ambitieuses pour les nouveaux bâtiments.

    Les 50 000 logements sociaux prévus pendant le premier mandat (voir 1.1) seront à la fine pointe des nouvelles technologies d’efficacité énergétique afin de réduire les coûts en énergie pour les locataires et de servir de pôle de développement pour les entreprises spécialisées en construction écologique.

Lourdeur administrative et réglementaire

L’industrie de la construction est parmi les plus réglementées au Québec. Le fardeau administratif des entrepreneurs est très important : CCQ, RBQ, CNESST, RQAP, Assurance-emploi, AMF, Revenu Québec, Revenu Canada, etc.

Bon nombre d’entrepreneurs s’affairent eux-mêmes aux tâches administratives, alors qu’ils doivent également opérer le chantier de construction au quotidien. Cela est particulièrement le cas pour les plus petits joueurs de l’industrie. Ceux-ci représentent pas moins de 82 % des entreprises de construction au Québec, et comptent 5 salariés de la construction ou moins. Une réduction du temps passé à faire des tâches administratives ferait indéniablement augmenter la productivité de ces entrepreneurs.

Quels moyens les partis comptent-t-ils utiliser pour réduire le fardeau administratif et réglementaire des entrepreneurs ?

  • 1. À ce sujet, quels moyens comptez-vous utiliser pour diminuer le fardeau administratif des entrepreneurs ?

    Un gouvernement de la CAQ va poser des gestes pour simplifier la vie des entrepreneurs et des travailleurs autonomes. Ils n’ont pas le luxe de perdre autant de temps dans la paperasse. Il est possible d’alléger la bureaucratie.

    2. Votre parti a-t-il l’intention de mettre en place un guichet unique pour les entrepreneurs en construction ?

    C’est une proposition que nous sommes ouverts à étudier puisque, tel que mentionné, notre objectif est de simplifier la vie des travailleurs et des entrepreneurs.

    3. Que pense votre parti d’une déclaration d’impôt unique ?

    La CAQ est en faveur de l’instauration d’une déclaration de revenus unique, qui serait sous la responsabilité du gouvernement québécois.

    4. Qu’est-ce que votre parti compte faire pour enrayer le problème des retards de paiements ? Et, que pensez-vous des mécanismes mis en place par le gouvernement, le 18 juillet dernier, pour prévenir les délais de paiement aux entrepreneurs ?

    Nous sommes sensibles aux conséquences que subissent les entrepreneurs lorsqu’il y a un délai dans le paiement. Il était grand temps que le gouvernement mette en place des balises à cet effet. Nous évaluerons, avec les acteurs locaux, si les mesures mises en place sont les plus adéquates afin de diminuer ce problème.

  • 1. Quels moyens comptez-vous utiliser pour diminuer le fardeau administratif des entrepreneurs ?

    Selon le dernier Rapport sur la mise en œuvre des mesures gouvernementales d’allègement réglementaire et administratif, le gouvernement du Québec a dépassé son objectif de réduction du fardeau administratif et réglementaire des entreprises. En effet, la réduction du fardeau administratif et réglementaire a atteint le seuil de 21,8 %, permettant ainsi aux entreprises québécoises de réaliser des économies annuelles de plus de 300 millions de dollars.

    Cela démontre que nous sommes sur la bonne voie, et nous entendons poursuivre nos efforts pour faciliter la croissance de nos PME dans toutes les régions du Québec. Notre gouvernement est déterminé à donner encore plus d’oxygène aux entreprises, notamment celles du secteur de la construction.

    2. Votre parti a-t-il l’intention de mettre en place un guichet unique pour les entrepreneurs en construction ?

    Le gouvernement du Québec a lancé en novembre 2017 le portail Entreprises Québec. Celui-ci vise à améliorer les services offerts aux entrepreneurs et à diminuer le temps qu’ils consacrent aux formalités à remplir auprès du gouvernement en leur offrant une porte d’entrée unique au téléphone et sur le Web.

    Entreprises Québec permet notamment aux entrepreneurs :

    • d’exprimer une seule fois leurs demandes ou leurs besoins;
    • d’effectuer plus facilement leurs démarches auprès du gouvernement;
    • de démarrer une entreprise dans un délai réduit de moitié;
    • d’avoir accès plus facilement à l’ensemble des services gouvernementaux qui leur sont destinés.

    Le site Web Entreprises Québec simplifie les démarches des entrepreneurs en leur permettant de repérer facilement l’information gouvernementale qui les concerne. Il regroupe tous les renseignements relatifs aux droits, aux obligations, aux programmes et aux services offerts aux entrepreneurs par les ministères et organismes. L’information est classée selon les étapes du cycle de vie et les fonctions de gestion d’une entreprise. Ce service en ligne simplifie et accélère le démarrage d’entreprise, notamment en permettant l’acquittement d’obligations auprès de plusieurs ministères et organismes du gouvernement du Québec, étape par étape. Le service permet aussi de faire un suivi de démarches à un seul endroit.

    3. Que pense votre parti d’une déclaration d’impôt unique ?

    Nous avons déjà entrepris des démarches auprès du gouvernement fédéral afin de mettre en place une déclaration unique qui serait perçue par le gouvernement du Québec.

    4. Qu’est-ce que votre parti compte faire pour enrayer le problème des retards de paiements ? Et, que pensez-vous des mécanismes mis en place par le gouvernement, le 18 juillet dernier, pour prévenir les délais de paiement aux entrepreneurs ?

    Au mois d’août 2018, nous avons annoncé la mise sur pied d’un projet pilote pour régler les retards de paiement dans l’industrie de la construction.

    Le projet pilote vise essentiellement à faire l’essai de deux éléments principaux, soit un calendrier de paiement obligatoire et un mode de règlement des différends plus rapide, avec le recours à un intervenant-expert. Le calendrier de paiement obligatoire prévoit notamment l’exigence de payer les entreprises à dates fixes. Le processus de règlement des différends prévoit, quant à lui, le recours obligatoire à une intervenante-experte ou à un intervenant-expert qualifié pour tout différend visé par le projet pilote.

    Dans un premier temps, étant donné leur statut de grands donneurs d’ouvrage en construction, les deux organismes qui feront partie du projet pilote sont :

    • la Société québécoise des infrastructures;
    • le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.

    Dans un deuxième temps, d’autres organismes publics feront partie du projet pilote, notamment des établissements des réseaux de l’éducation ainsi que de la santé et des services sociaux.

    Nous suivrons avec intérêt le projet pilote. Nous avons confiance d’obtenir des résultats probants; et au besoin, des correctifs pourront être envisagés à la fin du projet pilote.

  • 1. À ce sujet, quels moyens comptez-vous utiliser pour diminuer le fardeau administratif des entrepreneurs ?

    Les PME constituent la colonne vertébrale de notre économie. Exploiter une entreprise – lors de son lancement, pendant sa croissance et jusqu’à la passation du flambeau –, c’est un acte audacieux qui requiert un énorme effort. Le Parti Québécois s’engage à faciliter la vie de nos entrepreneurs, à les soutenir durant toutes les phases du développement de leur PME, et à passer d’un État en mode « normatif » à un État plus souple, en mode « solutions ». Un gouvernement du Parti Québécois réduira de manière concrète le fardeau réglementaire imposé aux PME. Pour ce faire, il s’inspirera des commentaires entendus des femmes et des hommes d’affaires lors de la tournée Priorité PME. Afin de signifier clairement cette volonté de changement, l’allègement réglementaire relèvera directement du bureau du premier ministre.

    Nous prévoyons aussi plusieurs autres mesures, notamment :

    • Instaurer un allègement réglementaire spécifique pour les cinq premières années d’existence d’une entreprise, et donner le droit à l’erreur;
    • Réduire concrètement et significativement le fardeau réglementaire des PME dès la première année, par la création d’une équipe de choc, composée de hauts fonctionnaires et de représentants de PME, et pilotée par un ministre délégué aux PME relevant directement du premier ministre;
    • Mettre fin à la culture du « racket » chez Revenu Québec, qui trône en tête du top 10 des ministères et organismes les plus redoutés par les PME;
    • Diminuer de beaucoup la paperasse. Le principe « une fois suffit », qui stipule qu’une entreprise ne devrait avoir à fournir la même information qu’une seule fois, sera appliqué à toute la machine gouvernementale;
    • Faciliter le rachat d’une entreprise par les employés;
    • Revoir les règles fiscales qui font obstacle à la transmission des entreprises d’une génération à l’autre;
    • Mettre en place des mesures pour soutenir la commercialisation et l’exportation destinées aux PME œuvrant dans les secteurs de la deuxième et de la troisième transformations, dans toutes les régions du Québec.

    Vous pouvez consulter toutes les mesures de notre rapport Priorité PME à l’adresse https://fichiers.pq.org/election2018/pme_v5.pdf.

    2. Votre parti a-t-il l’intention de mettre en place un guichet unique pour les entrepreneurs en construction ?
     
    Nous sommes ouverts à mettre en place un guichet unique pour les entrepreneurs en construction si cela peut permettre de réduire leur fardeau administratif.

    3. Que pense votre parti d’une déclaration d’impôt unique ?
     
    Nous exigeons d’Ottawa depuis plusieurs années une déclaration de revenus unique, gérée par Québec. Ça permettrait d’éviter le dédoublement administratif coûteux, tout en simplifiant la vie des Québécois.

    4. Qu’est-ce que votre parti compte faire pour enrayer le problème des retards de paiements ? Et, que pensez-vous des mécanismes mis en place par le gouvernement, le 18 juillet dernier, pour prévenir les délais de paiement aux entrepreneurs ?
     
    Les mécanismes instaurés le 18 juillet dernier sont un premier pas intéressant. Cependant, nous souhaitons aller bien plus loin. En effet, les retards de paiement à la suite d’une prestation de services ou de la livraison de biens ont été décrits par les entrepreneurs comme un problème important qui affecte plusieurs d’entre eux. Dans certains cas, cela a pu causer une faillite. Pour régler ce problème, un gouvernement du Parti Québécois va modifier la loi actuelle afin d’obliger le paiement des services et des biens à l’intérieur d’un délai de 30 jours. Nous mettrons également en place une procédure accélérée et à moindre coût permettant la réclamation d’éventuelles sommes dues.

  • 1. À ce sujet, quels moyens comptez-vous utiliser pour diminuer le fardeau administratif des entrepreneurs ?

    Un gouvernement solidaire a l’intention de développer davantage les services du gouvernement en ligne afin, entre autres, de réduire le fardeau administratif des PME.

    2. Votre parti a-t-il l’intention de mettre en place un guichet unique pour les entrepreneurs en construction ?

    Dans la perspective de développer de meilleurs services en ligne pour les PME, nous pourrons étudier ensemble la possibilité de mettre en place un outil pour les entrepreneurs en construction.

    3. Que pense votre parti d’une déclaration d’impôt unique ?

    Québec solidaire a participé au consensus établi à l’Assemblée nationale en présentant, conjointement avec tous les partis politiques, cette motion sans préavis le 16 mai 2018 « Que l’Assemblée nationale demande au gouvernement du Québec et au gouvernement fédéral la mise en place d’un rapport d’impôt unique, transmis à Revenu Québec, pour tous les contribuables québécois et ce, tout en préservant l’autonomie fiscale du Québec. » À terme, Québec solidaire désire rapatrier l’ensemble des compétences grâce à l’indépendance.

    4. Qu’est-ce que votre parti compte faire pour enrayer le problème des retards de paiements ? Et, que pensez-vous des mécanismes mis en place par le gouvernement, le 18 juillet dernier, pour prévenir les délais de paiement aux entrepreneurs ?

    Un gouvernement solidaire poursuivra le projet-pilote et le calendrier en vue de la mise en place du projet complet.

Inclusion et compétence

Bien que tout le monde se réjouit lorsqu’une économie est aussi florissante que celle du Québec actuellement, cette situation présente aussi des conséquences négatives. En effet, les besoins de main-d’œuvre dans les secteurs où l’économie se porte très bien et le départ à la retraite de plusieurs travailleurs qualifiés laisse les entrepreneurs en construction devant un problème urgent de rareté d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente.

À cet égard, une des solutions est de favoriser la présence des femmes et des immigrants sur les chantiers, milieu où ils sont encore trop peu présents. En 2017, on retrouvait seulement 1,91 % de femmes sur les chantiers de construction.

Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée, comment les partis favoriseraient-ils l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente capable de répondre au besoin du marché du travail de la construction ?

  • 1. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée, comment votre parti favoriserait-il l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente capable de répondre au besoin du marché du travail de la construction ?

    Dans le cadre de sa politique économique, un gouvernement de la CAQ va déployer des mesures de soutien aux entreprises, qui sont adaptées aux nouvelles réalités. Ces mesures auront notamment pour objectif de stimuler l’investissement, l’innovation et la création d’emplois bien payés.

    La CAQ veut d’ailleurs accroître le nombre d’étudiants qui optent pour la formation professionnelle ou technique à la sortie du secondaire. Nous voulons augmenter le taux de diplomation chez ceux qui n’ont soit aucun diplôme, soit uniquement une 5e secondaire. Ceux-ci forment un peu plus de 30 % de la population.

    2. Dans un tel contexte, comptez-vous mettre en place une structure de formation continue pour les entrepreneurs et les travailleurs de la construction ? Si oui, comment comptez-vous favoriser la participation à de telles activités de formation ?

    Un gouvernement de la CAQ sera ouvert à la discussion sur cet enjeu. Le parti n’a cependant pas de projet en ce sens pour le moment.

    3. Quels moyens votre parti souhaite-t-il prendre pour favoriser la présence des femmes et des immigrants dans l’industrie de la construction ?

    La CAQ est évidemment favorable à une présence accrue de femmes et d’immigrants dans le secteur de la construction, comme dans l’ensemble des domaines ou ces groupes ne sont pas suffisamment représentés. Au chapitre de l’immigration, la CAQ estime qu’il est important de mieux intégrer les immigrants afin qu’ils ne quittent pas le Québec. De cette façon, ils pourront contribuer davantage à notre économie.

  • 1. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée, comment votre parti favoriserait-il l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente capable de répondre au besoin du marché du travail de la construction ?
    2. Dans un tel contexte, comptez-vous mettre en place une structure de formation continue pour les entrepreneurs et les travailleurs de la construction ? Si oui, comment comptez-vous favoriser la participation à de telles activités de formation ?
    3. Quels moyens votre parti souhaite-t-il prendre pour favoriser la présence des femmes et des immigrants dans l’industrie de la construction ?

    Pour faire face à la pénurie de main-d’oeuvre nous avons déposé en mai dernier la Stratégie nationale sur la main-d’œuvre 2018-2023 qui propose des mesures concrètes, notamment pour l’accueil de travailleurs immigrants. Les principales mesures visent à :

    • Faciliter l’accès des employeurs au recrutement international;
    • Développer une stratégie de rétention des travailleuses et des travailleurs étrangers temporaires;
    • Développer une stratégie de rétention des étudiantes et des étudiants étrangers;
    • Favoriser l’intégration des nouveaux arrivants et des minorités visibles ou ethniques dans la fonction publique;
    • Bonifier le soutien à l’embauche des personnes immigrantes;
    • Favoriser l’apprentissage du français;
    • Développer les compétences des agentes et des agents d’aide à l’emploi quant à la réalité des personnes immigrantes.

    De plus, l’adoption du nouveau Règlement sur l’immigration au Québec (RIQ) permet le plein déploiement de la Loi sur l’immigration au Québec. Il s’agit d’une révolution, car le RIQ intègre plusieurs changements importants aux programmes d’immigration.

    Le Québec pourra ainsi mettre en œuvre le nouveau système d’immigration basé sur la déclaration d’intérêt afin de sélectionner en continu, et de façon rapide et efficace, des personnes dont le profil répond aux besoins des entreprises dans les différentes régions du Québec. Mettant fin au système actuel qui est basé sur le «premier arrivé, premier servi», cette nouvelle procédure aura deux effets importants :

    1. Réduire le temps consacré au traitement des demandes;
    2. Accélérer l’arrivée des personnes qui ont été sélectionnées.

    La maîtrise du français par les personnes immigrantes et l’usage de la langue commune sont des clés importantes de l’intégration socioéconomique des personnes immigrantes. Pour l’année 2018-2019, l’investissement gouvernemental en francisation s’élève à 225 M$.

    Conformément aux mesures annoncées dans le cadre du Forum sur la valorisation de la diversité et la lutte contre la discrimination de décembre dernier concernant la régionalisation de l’immigration et tel que confirmé dans le Plan économique du Québec 2018-2019, le MIDI déploie actuellement des ressources dans l’ensemble des régions du Québec au sein des bureaux de Services Québec. Le personnel du Ministère pourra notamment accompagner les employeurs dans leurs démarches d’embauche de travailleurs étrangers.

    De plus, nous avons annoncé le 2 juin 2018 que nous allons investir 15M$ par année pour que les MRC et les villes qui en ont les pouvoir puissent consacrer des ressources afin de supporter les entreprises qui accueillent des travailleurs immigrants. Ce support permettra une meilleure intégration et la rétention de ces travailleurs dans les régions.

    Enfin, nous avons financé plusieurs initiatives comme le programme Interconnexion de la CCMM qui vise, notamment par le biais de stages, à mettre en lien les employeurs et les travailleurs immigrants.

    En ce qui a trait aux femmes dans l’industrie de la construction, la Commission de la construction du Québec (CCQ) et le gouvernement du Québec ont lancé en 2015, le nouveau Programme d’accès à l’égalité des femmes dans l’industrie de la construction (PAEF).

    L’objectif du PAEF est d’accroître d’une part le nombre de femmes qui exercent un métier ou une occupation dans l’industrie de la construction et d’autre part d’augmenter leur proportion de la main-d’œuvre totale.

    Le PAEF est le résultat d’une vaste consultation qui a permis de cibler les obstacles à la présence des femmes dans l’industrie et de s’y attaquer systématiquement. Le programme compte 11 objectifs et 40 mesures, dont 22 sont sous la responsabilité de la CCQ.

    Nous sommes déterminés à ce que les règles et les normes en matière de santé et sécurité et les normes de formation soient adaptées aux femmes dans le monde de la construction. En plus des joueurs de l’industrie, ce sont 11 ministères et organismes gouvernementaux et 14 centres de formation professionnelle qui se sont engagés au bénéfice de l’équité entre les femmes et les hommes dans la construction.

  • 1. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée, comment votre parti favoriserait-il l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente capable de répondre au besoin du marché du travail de la construction ?

    Le Québec vit une période de pénurie de main-d’œuvre en raison des nombreux départs à la retraite, et ce, particulièrement dans les régions. Cette situation était prévisible et, malheureusement, le gouvernement libéral refuse de prendre les moyens qui s’imposent pour soutenir nos régions et nos entreprises, qui peinent à trouver des travailleurs qualifiés.

    D’abord, un constat clair : 55 % des emplois disponibles se trouvent en région et 90 % des immigrants s’installent à Montréal. Il faut donc mieux arrimer les besoins du marché du travail à la sélection de l’immigration. Au Parti Québécois, notre objectif est simple : faire en sorte qu’à la fin de notre premier mandat, 25 % des nouveaux arrivants s’installent en région. C’est pourquoi un gouvernement du Parti Québécois choisira, parmi les candidats à l’immigration, ceux qui peuvent immédiatement combler les besoins là où ils se situent, notamment en région, et évaluera correctement leurs diplômes et leurs acquis. Un gouvernement du Parti Québécois établira une voie express d’approbation pour tous les candidats à l’immigration qui, dans les secteurs et les régions où l’on observe une pénurie de main-d’œuvre, détiennent une offre d’emploi validée les liant à un employeur.

    Également, il est essentiel que l’on s’assure que ces candidats disposent, avant d’arriver, d’une connaissance suffisante du français pour s’intégrer immédiatement à leur emploi et à leur société d’accueil. Nous faciliterons aussi le contact entre les employeurs et les nouveaux arrivants, afin que ceux-ci puissent directement répondre aux demandes d’embauche des entreprises.

    2. Dans un tel contexte, comptez-vous mettre en place une structure de formation continue pour les entrepreneurs et les travailleurs de la construction ? Si oui, comment comptez-vous favoriser la participation à de telles activités de formation ?

    Comme vous le souligniez dans un récent communiqué, « l’entrée en vigueur des modifications à la Loi sur le bâtiment permettra de développer un programme de formation continue par la RBQ reconnaissant les formations suivies par l’ensemble des employés des entreprises. » Advenant que ce programme de formation continue demeure insuffisant, nous sommes prêts à travailler avec les différents acteurs pour trouver les solutions les plus appropriées.

    Par ailleurs, c’est bien connu, le milieu de la construction est un monde d’hommes et trop peu de gens issus de l’immigration y exercent un métier. Effectivement, selon les données de la Commission de la construction du Québec (CCQ), le nombre de femmes travaillant sur un chantier de construction ne cesse d’augmenter depuis les 5 dernières années. Malgré tout, avec seulement 1,91 % de femmes sur les chantiers du Québec, nous constatons qu’il y a encore beaucoup de travail à faire.

    3. Quels moyens votre parti souhaite-t-il prendre pour favoriser la présence des femmes et des immigrants dans l’industrie de la construction ?
     
    Nous sommes d’avis que les progrès réalisés au cours des dernières années doivent se poursuivre. Il faut être en mesure d’aider et d’accompagner les femmes qui désirent aller dans des domaines non traditionnels. Nous poursuivrons les efforts pour que chacun puisse choisir librement, sans pression sociale, son domaine d’études ou de travail. Quant aux néo-Québécois, nous avons présenté 20 mesures afin d’assurer le succès de leur intégration, dont celle concernant le CV anonyme. Vous pouvez consulter l’ensemble des mesures au https://pq.org/integration/.

  • 1. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre généralisée, comment votre parti favoriserait-il l’émergence d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente capable de répondre au besoin du marché du travail de la construction ?

    Comme vous, Québec solidaire reconnaît que la société et l’économie ont besoin de personnel qualifié. C’est donc une responsabilité collective d’assurer l’accessibilité aux études postsecondaires pour toutes et tous partout sur le territoire du Québec.

    Un gouvernement solidaire misera sur la gratuité scolaire de la petite enfance au doctorat, en plus d’un réinvestissement important afin de répondre aux divers besoins des étudiantes et étudiants, pour augmenter le taux de diplomation et ainsi répondre aux besoins en main-d’œuvre.

    Québec solidaire élaborera et conclura les ententes nécessaires, notamment avec les institutions d’enseignement et les corporations professionnelles, afin de faciliter la mise à niveau des connaissances et expériences nécessaires pour reconnaître les diplômes et expériences de travail obtenus à l’étranger.

    Par ailleurs, un programme sera mis en place pour s’assurer de la rétention au Québec des étudiantes et étudiants étrangers.

    2. Dans un tel contexte, comptez-vous mettre en place une structure de formation continue pour les entrepreneurs et les travailleurs de la construction ? Si oui, comment comptez-vous favoriser la participation à de telles activités de formation ?

    Un gouvernement solidaire assurera à toutes et à tous, tant aux jeunes qu’aux adultes, une éducation accessible et gratuite tout au long de la vie. Il soutiendra le retour aux études et la formation continue par une aide financière et une aide professionnelle qui tiennent compte des particularités des personnes et des particularités des milieux ruraux et régionaux (éloignement et transports) afin d’aider les jeunes et les adultes à compléter leur formation générale, professionnelle ou technique ou pour avoir accès à du perfectionnement.

    3. Quels moyens votre parti souhaite-t-il prendre pour favoriser la présence des femmes et des immigrants dans l’industrie de la construction ?

    Un gouvernement solidaire adoptera des mesures d’incitation et d’accès à l’égalité pour les femmes afin de briser les ghettos d’emploi et de favoriser leur accès aux emplois majoritairement masculins. De plus, nous reverrons l’ensemble des lois et règlements portant sur le travail afin d’en identifier les biais sexistes en portant une attention à la situation particulière des femmes immigrantes, des femmes aînées et des femmes vivant avec un handicap. Finalement, nous adopterons des mesures d’incitation et d’accès à l’égalité pour les personnes racisées et issues de la diversité.

Intégrité

En mettant sur pied un programme d’intégrité et en participant activement à la création d’une certification indépendante afin de reconnaître les pratiques d’affaires intègres et éthiques adoptées par certaines entreprises en construction, l’industrie peut dire qu’elle s’est mobilisée à la suite de la Commission Charbonneau.

Toutefois, l’ACQ croit que sans reconnaissance officielle de ces pratiques d’intégrité, l’industrie de la construction devra lutter encore longtemps contre l’image d’une industrie où la collusion est présente.

Quels moyens les partis souhaitent-t-ils prendre pour redonner confiance au public envers l’industrie de la construction ?

  • 1. En ce sens, quels moyens votre parti souhaite-t-il prendre pour redonner confiance au public envers l’industrie de la construction ?

    Nous croyons qu’il est effectivement important de redonner confiance au public envers l’industrie de la construction. Un gouvernement de la CAQ continuera à travailler sur des mesures visant à assurer l’intégrité au sein de l’industrie de la construction et à éliminer la corruption.

    2. Est-ce que votre parti souhaite mettre en application d’autres recommandations de la CEIC ? Si oui, lesquelles ?

    Un gouvernement de la CAQ va resserrer les contrôles pour éliminer les « extras » lors de la réalisation des contrats publics en plus d’élargir la protection des lanceurs d’alerte.

  • 1. En ce sens, quels moyens votre parti souhaite-t-il prendre pour redonner confiance au public envers l’industrie de la construction ?
    2. Est-ce que votre parti souhaite mettre en application d’autres recommandations de la CEIC ? Si oui, lesquels ?

    Pour la CEIC, 92% des recommandations ont été ou sont en cours de réalisation. Le gouvernement a agi rapidement après la commission Charbonneau et a réussi à mobiliser tous les ministères visés afin d’enclencher les démarches en vue de réaliser les recommandations. Il faut savoir que 80% des recommandations exigeaient des modifications législatives ou réglementaires, parfois de taille.

    La première recommandation de la commission Charbonneau a engendré le projet de loi 108, qui a été adopté à l’unanimité en décembre dernier et qui a amené la mise en place de l’Autorité des marchés publics (AMP). Le PDG est en place depuis juillet et a 6 mois pour structurer le tout et la rendre opérationnelle.

  • 1. En ce sens, quels moyens votre parti souhaite-t-il prendre pour redonner confiance au public envers l’industrie de la construction ?
    2. Est-ce que votre parti souhaite mettre en application d’autres recommandations de la CEIC ? Si oui, lesquels ?

    En seulement 18 mois, le dernier gouvernement du Parti Québécois a beaucoup fait pour lutter contre la corruption. Il a notamment adopté une loi visant l’assainissement du financement des partis politiques, qui a limité le don annuel maximal d’un électeur à un parti politique à 100 $, sans crédit d’impôt.

    Une fois au gouvernement, nous ferons le bilan de toutes les actions menées depuis le dépôt du rapport de la commission Charbonneau, et nous nous assurerons de garder le rythme en matière d’intégrité. Ainsi, nous serons prêts à discuter avec vous de votre proposition visant à faire reconnaître les entreprises qui choisissent d’adopter et d’implanter des mesures de contrôle en matière d’intégrité. Octroi de points, crédits d’impôt… les possibilités de reconnaître ces entreprises sont effectivement multiples.

  • 1. En ce sens, quels moyens votre parti souhaite-t-il prendre pour redonner confiance au public envers l’industrie de la construction ?

    Pour redonner confiance au public, lutter contre la surfacturation, la corruption et la collusion dans les contrats publics, un gouvernement solidaire redonnera aux ministères le personnel nécessaire pour reconstruire l’expertise publique. Il rendra accessibles et diffusera des outils d’aide à la décision sur l’attribution de contrats, basée sur des analyses plus complètes que le seul principe du plus bas soumissionnaire. Aussi, Québec solidaire exclura tout recours aux ententes de type PPP et favorisera une diversité d’entreprises, y compris les entreprises d’économie sociale, dans l’octroi des contrats.

    2. Est-ce que votre parti souhaite mettre en application d’autres recommandations de la CEIC ? Si oui, lesquelles ?

    Un gouvernement solidaire poursuivra l’étude et l’adoption des recommandations qui ont été mises de côté par le gouvernement libéral.