La mixité en chantier, un défi collectif
L’intégration des femmes dans l’industrie de la construction est un défi auquel l’Association de la construction du Québec (ACQ) est fière de pouvoir contribuer de manière significative. Parmi ses initiatives, l’ACQ s’est dotée, en juin 2013, d’un comité exclusivement dédié au dossier d’accès et du maintien des femmes sur les chantiers de construction. Ce comité a permis de mettre en place plusieurs actions concrètes pour soutenir les entrepreneurs dans leurs démarches.
Programme d’accès à l’égalité des femmes dans l’industrie de la construction (PAEF)
Dans le cadre du Programme d’accès à l’égalité des femmes dans l’industrie de la construction (PAEF), mis sur pied par la Commission de la construction du Québec (CCQ), l’industrie de la construction a comme objectif d’augmenter à 3 % la présence des femmes sur les chantiers en 2018.
L’ACQ s’est engagée à mettre en place un plan d’action afin de soutenir les objectifs du PAEF. Plus précisément, l’ACQ a émis 5 engagements précis :
- Sensibiliser les employeurs des secteurs IC/I à la problématique de l’accès et du maintien des femmes sur les chantiers.
- Informer les employeurs des secteurs IC/I de l’existence et du contenu du Programme d’accès à l’égalité des femmes dans l’industrie de la construction.
- Outiller les employeurs des secteurs IC/I pour favoriser l’intégration des femmes dans leur entreprise.
- Établir des partenariats avec des organisations qui favorisent l’accès et le maintien des femmes sur les chantiers.
- Mettre en place, au sein de l’ACQ, une structure significative dédiée à la problématique de l’accès et du maintien des femmes sur les chantiers.
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La société évolue et par le fait même, le monde du travail change et s’adapte continuellement. Les femmes sont de plus en plus présentes sur le marché du travail, mais encore trop peu nombreuses dans l’industrie de la construction. Il y a pourtant plusieurs excellentes raisons d’embaucher des femmes sur vos chantiers de construction.
Favoriser la mixité sur vos chantiers, c’est payant !
- Accéder à un plus grand bassin de main-d’œuvre compétente
- Bénéficier d’un programme pour la formation des femmes en entreprise (PFFE)
- Compter sur une équipe performante et innovante.
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- Développer et promouvoir une politique organisationnelle sur le respect au travail
- Se doter d’un processus d’accueil et d’intégration dans votre entreprise
- Faire davantage de suivi professionnel (évaluation et rétroaction)
- Offrir la disponibilité d’un mentor ou d’une personne-ressource
- Former vos cadres et vos employés sur le respect au travail et sur la présence des femmes sur les chantiers
- Intervenir rapidement et efficacement lors de comportements irrespectueux
- Adopter une politique de prévention du harcèlement psychologique.
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Les principales causes qui poussent les femmes à quitter l’industrie sont la discrimination, le harcèlement et l’isolement. Elles ne quittent pas parce qu’elles ne se sentent pas capables de faire le travail. En tant qu’employeur, vous avez la responsabilité de mettre en place des politiques pour favoriser leur intégration et leur rétention.
Le Programme pour la formation des femmes en entreprise (PFFE)
Le Programme pour la formation des femmes en entreprise a été créé pour soutenir, former et intégrer les femmes sur les chantiers. Offert par Fiers et compétents, ce programme est financé à 100 % par le Fonds de formation des salariés de l’industrie de la construction (FFSIC).
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- Le programme octroie à une entreprise qui en fait la demande un incitatif financier de l’ordre de 30 % du salaire de la femme qui bénéficie du programme, et ce, jusqu’à concurrence de 10 000 $, pour une durée maximale de 52 semaines.
- Ce programme vise à outiller l’équipe de travail qui entoure la travailleuse.
- Le programme offre également une démarche qui favorise le maintien à l’emploi des femmes en plus de diversifier leur apprentissage en entreprise.
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- Pour bénéficier d’un plan de formation structuré et 100 % adapté au contexte de votre entreprise.
- Pour encourager la mixité en chantier et assurer une main-d’œuvre qualifiée.
- Pour partager votre ouverture et votre volonté à faire une place aux femmes dans l’industrie de la construction.
- Pour bénéficier du support financier offert par le Fonds de formation des salariés de l’industrie de la construction (FFSIC).
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Conditions d’admissibilité pour un employeur :
- Employer deux salariés et plus, dont un compagnon ou un travailleur qui détient un certificat de compétence occupation.
- Soutenir les apprentissages de la femme embauchée à partir du Plan de formation de l’apprentissage et s’assurer que le compagnon ou le mentor désigné en fera la supervision.
- Participer à la formation « Sensibilisation à l’intégration des femmes au sein d’une équipe de travail ».
- Si l’entreprise a 24 mois d’existence ou moins, avoir déclaré au moins 1 500 heures de travail à la CCQ au cours de 24 des 26 derniers mois.
- Si l’entreprise a plus de 24 mois d’existence, avoir déclaré au moins 4 000 heures de travail à la CCQ au cours de 24 des 26 derniers mois.
Conditions d’admissibilité pour une femme :
- Détenir un certificat de compétence-apprenti (CCA) dans l’un des métiers de l’industrie ou détenir un certificat de compétence-occupation (CCO).
- Détenir un certificat valide et émis par la CCQ depuis moins de 6 mois (à compter de la date d’adhésion au programme).
- Participer à la formation obligatoire « Sensibilisation à l’intégration des femmes au sein d’équipes de travail », d’une durée de 14 heures.
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L’ACQ vous accompagne dans vos démarches ! Les conseillers en formation de l’ACQ soutiennent les employeurs dans leurs plans de formation de la main-d’œuvre. Ils offrent un service partout au Québec et vous permettent d’avoir accès aux Fonds de formation.
Communiquez avec nos agents de promotion de la formation afin d’obtenir plus de détails.
Suzanne Garon
Cellulaire : 514 346-0401
Bureau : 514 354-8249, poste 2708
Sans frais : 1 888 868-3424
garons@acq.orgAlain-Gabriel Guignard
Cellulaire : 514 346-0399
Bureau : 514 354-8249, poste 2712
Sans frais : 1 888 868-3424
guignarda@acq.org
Mesures réglementaires de redressement temporaires
Ces mesures sont actuellement en vigueur afin d’augmenter la présence des femmes sur les chantiers de construction. Elles visent à accorder un avantage préférentiel aux membres des groupes sous-représentés, en l’occurrence les femmes dans le cas du présent PAEF. À compétence égale, on privilégiera les personnes issues des groupes ciblés.
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Permet de délivrer un certificat de compétence aux diplômées d’un programme d’études dès qu’un employeur confirme par écrit à la CCQ qu’il s’engage à embaucher une femme, et ce, sans devoir réaliser 150 heures dans les 3 premiers mois suivant son embauche. La travailleuse devra simplement travailler 150 heures au cours des 2 années qui suivent la délivrance du certificat de compétence.
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Permet à une femme non diplômée d’obtenir un certificat de compétence lorsque les bassins de main-d’œuvre atteindront une disponibilité inférieure à 30 %. La femme devra obtenir une garantie d’emploi de 150 heures d’un employeur.
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Pour chaque femme qu’un employeur embauche, il peut embaucher une apprentie supplémentaire sur son chantier, pourvu que les tâches accomplies par cette apprentie fassent partie des tâches du compagnon. Le compagnon peut être du même métier ou d’un métier différent (s’il y a une juridiction partagée). Autrement dit, le ratio pourra être de 2 apprenties pour 1 compagnon. Cette mesure est limitée à 20 apprenties par employeur.
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Accorde le statut préférentiel aux femmes qui ont travaillé 500 heures pour un même employeur au cours des 24 premiers et 26 derniers mois. Ce qui permet à son employeur de faire travailler la femme sur un chantier à l’extérieur de sa région plus rapidement que dans le cas des 1 500 heures requises par les hommes. Il sera alors plus avantageux, pour l’employeur qui travaille dans plus d’une région, d’embaucher une femme par rapport à un homme.
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Permet à une femme diplômée d’être admise automatiquement dans l’une des six occupations spécialisées (arpenteuse, scaphandrière, boutefeu-foreuse, soudeuse, soudeuse en tuyauterie, monteuse de lignes) au « Cours de connaissance générale de l’industrie de la construction » (CCGIC), lequel s’avère nécessaire à l’émission du certificat de compétence-occupation.
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Permet aux femmes d’être systématiquement référées à un employeur lorsque celui-ci soumet une demande de référence à l’aide du Carnet référence construction. Toutes les femmes disponibles seront référées en premier dans la liste, en plus des hommes déjà référés.
Mention de reconnaissance
Certifié Mixité
L’industrie de la construction s’est donné l’objectif ambitieux d’augmenter significativement la présence des femmes sur les chantiers. À cet effet, l’industrie reconnaîtra les engagements des employeurs qui ont à leur emploi des femmes.
Chaque année civile, la mention de reconnaissance Certifié Mixité sera remise aux entrepreneurs méritants sur la base de critères spécifiques.